Poésie time

J'ai pas grand chose à raconter si ce n'est que j'ai fait un nouveau poème, si ça vous intéresse:

La cloche noire

Le carillon claironne
Dans une cacophonie suspecte
Et le glas résonne
Dans ce temps abject :

Un son lourd et poisseux
Qui sent la mort et le passé
Par un balan visqueux
Au bord de la porte d’entrée.

« Qui est-ce qui meurt ce soir? »
S’écria la comtesse
Avant de se verser à boire
Une de ces fioles de détresse.

« J’ai soif de mort!
J’ai soif d’une fin!
Amène-toi mon trésor
Que je t’arrache à mon sein! »

Et son rire se transporta
Dans les âmes et dans les peaux
Comme la cloche noire apporta
Le sang des joyaux.

C’est alors que les cris
Glissèrent sur le parquet
Et elle vit ses esprits
S’évanouir comme elle pleurait
De sa poitrine vide
Où s’écoulèrent les heures :
La comtesse avait une odeur putride
Et dans les mains, son cœur.