samedi, juin 02, 2007

18 et de la poussière

Ouf! La session est finie. La première année de cégep du même coup. Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou trouver cela triste. Bien honnêtement, c'est déménager qui m'a semblé le plus dur. Et j'ai d'ailleurs remarqué en enlevant tout mon stock (bon dieu que le beige aseptisé c'est laid) que je m'étais laissée aller pas seulement sur ce blog, mais aussi sur mon ménage... disons que la poussière réussissait parfois à rouler, c'est dire! J'suis heureuse que ce soit juste pour l'été, que je revienne l'an prochain parce que ça me manque déjà. Faut dire que tout le monde le sait, chez nous, j'ai pas d'intimité ben ben, pas de chambre à moi, et bon... j'suis loin de mon chum, de mes colocs, du monde de théâtre... N'empêche, sur certains points, c'est bien: j'ai pas toujours à cuisiner! Hé que j'aime ça!

Parlant de retour, vacances signifie maintenant emploi. Eh bien, après avoir passé des semaines à faire des demandes, des lettres de présentation, des entrevues, etc., j'ai finalement décroché un emploi: bureau d'accueil touristique à Sorel-on-the-beach! Vraiment plus intéressant que de faire des pizzas à 40 degré disons! Et puis, si je m'en vais en communication, ca fait une bonne expérience.
C'est drôle un peu. J'ai eu la réponse lundi passé et dans la semaine, y'a trois autres endroits qui m'ont rappelés, dont un magasin ou j'avais passé une entrevue il y a un mois. Dans ce cas-là, y'a deux probabilités: ou ben la madame est chiante, ou ben la job est merdique. J'aime mieux finalement ne pas l'avoir eu. Anyway, Montréal-Varennes en bus métro, ça coûte un bras. Non mais quand on y pense, le transport en commun, c'est pas donné! Après ça on s'étonne que le monde délaisse, surtout quand ils font la grève alors qu'ils gagnent cent fois plus cher que moi. Hum, bon, laissons tomber les frustrations... Je vais quand meme aller travailler en bus, mais ca me coute surement moins cher en passe que ca me couterait en essence. Il faut payer un peu le prix pour une job intéressante. D'ailleurs, je commence lundi prochain, alors j'espère que ça va bien aller!

Sinon, ben voilà, je suis rendue majeure. Ça change quoi? Bof, pas grand chose. Je ne me suis même pas fait carter à date, et honnêtement je m'en fous.
Mon party de fête a pas été vraiment party finalement. On était quatre: moi, mon chum, une de mes colocs, et la folle amie d'en bas. Hum. Aucun de mon monde de théâtre est venu. Ok, y'en a qui travaillait, un autre qui avait un bal de graduation pour sa blonde, une autre des préparatifs de mariage (oui oui!), mais le reste... Fuck, j'me dis, j'compte pas vraiment pour ce monde-là. Fait chier un peu, mais en même temps, j'crois qu'il faut pas trop que je m'en fasse. En un an, c'est pas là que tu fais les gros liens.
M'enfin, au moins, le lundi d'avant, on a fêté un peu avec deux de mes amies qui pouvaient pas venir (dont une que ca fête c'était le 16, et moi c'était le 18 (18 ans le 18, hihi)), et c'est là que j'ai expérimenté la conduite d'un manuel dont la clutch est aussi slaque qu'une livre de beurre mou. En plus, j'ai jamais vu un volant chier de même! Enfin, si ca peut vous rassurer, j'avais absolument rien pris, c'est pour ca que j'ai conduit, comme le gars (meilleur ami de la fille du 16) était trop saoul et trop gelé. D'ailleurs, commentaire sur lui: c'est un gay profond et qui prend un plaisir fou à se mettre en sous-vêtements devant tout le monde tout en dansant comme Madonna. Et il peut faire tout cela à jeun sans la moindre gêne. Je ne sais si c'est un bon exemple de confiance en soi, mais à tout le monde, c'est là que tu dis que le ridicule, ou le fun, ça ne tue vraiment pas! En tout cas, même gelé tu peux avoir une conversation sensée avec lui, ce qui est très agréable quand tu es la seule pas partie du groupe^^

Mon dieu, ça faisait un bail que j'avais pas écrit un tel roman....

Parlant de roman, je vais conclure en disant que je suis franchement écoeurée de deviner le coupable des romans policiers que je lis. Intrigues à la Agatha Christie, où êtes-vous????

"Il y a une interrogation constante pour les femmes écrivains : est-il préférable d'avoir une vie heureuse ou un stock d'intrigues tragiques ?" [Wendy Cope]