mercredi, mars 31, 2010

Liaisons musicales

Bon j'ai encore envie de partager mes envies musicales du moment. Il faut dire que je passe mes journées au travail à écouter des tounes sur youtube (question de ne pas vider mon mp3).

Après Yann Perreau, je suis retombée dans les chansons de Dumas, dont celle qui me l'avait fait apprécié il y a de cela 6 ou 7 ans, je ne sais plus. Miss Ecstasy. Et maintenant je comprends la référence à Jack Kerouac.
http://www.youtube.com/watch?v=64_89LUoqU0&feature=related

Ce qui m'a fait retomber sur une chanson du premier album de Dumas, que pourtant j'ai chez moi mais que j'avais complètement oublier. L'écrivaine.
Je mélange des mots d'amour avec des termes érotiques...
Tient, pourquoi ça me fait penser à mes slams, je ne sais pas... :P
http://www.youtube.com/watch?v=NewOyI6nmJU

Et puis voilà, j'ai glissé vers Karkwa, un petit classique déjà (et en spectacle ils sont exquis!), Oublie pas.
Je copierai tout le texte tellement je le trouve beau. Écoutez-le à la place. En plus le vidéo-clip est très beau.
http://www.youtube.com/watch?v=ruLivPgxgbA

J'ai fini cela avec Malajube et une autre mélodie superbe, celle d'Étienne d'aout.
Et si tu m'aimes
Serres-moi fort dans tes bras
Est-ce qu'on ne s'embrasse pas
Pour une dernière fois

lundi, mars 29, 2010

L'amour est une bombe

J'ai un fixe en ce moment sur une chanson de Yann Perreau, L'amour est une bombe.
L'amour bordel...



J'aurais voulu que samedi ne finisse pas, les journées passent trop vite quand j'suis heureuse.

jeudi, mars 25, 2010

Slam, boulot, dodo...

Je me dis parfois que j'ai une vie trop occupée, mais en même temps j'ai un besoin absurde de sortir, de voir des gens, d'être active. Le festival du paradoxe bref.
Beaucoup de soirées slam à l'horizon; ce soir à l'Université de Sherbrooke pour le 4@10 de la FLSH, samedi le 27 à Montréal un slam sauvage dans les rues (Hell yeah! ), jeudi le 1er avril slam du Tremplin (bien que je ne slamerai pas)... et ce n'est pas un poisson d'avril! J'aurai aimé avoir terminé le dernier slam sur lequel je travaille, une commande sur "stationne-moi", un lapsus que j'avais fait en voulant dire "stationne-toi chez moi"... Ça paraît con, mais jusqu'à présent j'aime le résultat. Faudrait aussi que je planche sur l'autre commande que j'ai eu, un slam sur Sherbrooke. Un peu plus difficile à mes yeux, même si je connais plutôt bien l'histoire de la ville pour une sherbrookoise d'adoption.

Ma vie se résume de ces temps-ci à travailler, slamer, avoir des réunions, m'entraîner, dormir, manger, prendre ma douche, faire l'épicerie et tenter de planifier mon séjour à Washington à la fin du mois d'avril. Tentative parce que les premiers points sont trop accaparants... Il faut que je me botte le cul, vraiment, parce que sinon je laisserais l'épuisement m'envahir et je deviendrais une loque de divan.

J'ai fait mes choix de cours pour la session d'été. Juste 4 cours, la session d'été passé j'en avais pris un alors ça m'enlève un peu de poids. Au menu: Production multimédia (obligatoire), Révision et réécriture, Aménagement de la langue (de la linguistique du français québécois, si j'ai bien compris), et j'essaie de prendre un cours tutoral - dans le fond c'est un mini-stage dans un organisme communautaire. Je tente ma chance pour le Tremplin 16-30, j'espère l'avoir (même si la priorité est donnée aux gens hors coop)!!

Midi + soleil = moi qui est heureuse d'aller manger! :)

mardi, mars 16, 2010

Moment de vide

Question existentielle: est-ce que dire "un paralympien est blessé" est un pléonasme?

Ma vie manque de divertissement en ce moment pour que je me mette à m'astiner sur ce genre de réflexion... J'veux du piquant, du concentré de tabasco qui va faire que je vais avoir envie de plus ouvrir l'ordinateur pis de me lever le matin même à 7h.

Demain je me fais couper les cheveux, je ferais bien une révolution totale avec, mais ça manquerait de professionnalisme d'arriver au travail avec une couette mauve. J'dois être classy, mais en un sens ça ne me déplait pas toujours non plus, bien que des talons hauts pour marcher c'est horrible. Pourquoi ce qui est beau est trop souvent inconfortable??

Pensée étrange: j'ai envie d'aller magasiner.
Est-ce que c'est vraiment moi qui vient d'écrire cela? Woh! C'est pas normal!

En fin de semaine, j'étais chez mes parents, et je regardais les vinyles de mon père. J'ai été étonnée d'y trouver que deux Pink Floyd, The Wall et Dark Side of the Moon. J'ai constaté qu'il préférait Styx, Emerson Lake & Palmer, Queen et Led Zep. C'est drôle comment en regardant sa collection de musique j'en ai appris un peu plus sur lui... il a jamais conté beaucoup de choses de sa vie, c'est souvent qu'avec la musique que j'ai réussi à mieux le comprendre.
C'est lui qui m'a fait connaître beaucoup de vieux groupes comme AC/DC, mais aussi Heart, Scorpions, Metallica et d'autres que j'ai déjà nommé. Y'a jamais réussi à me faire aimer ZZ Top par contre...
Faudrait que je lui rachète une table tournante un jour...

jeudi, mars 11, 2010

Écouter deux choses en même temps

Je suis habituée d'écouter de la musique en même temps que de faire autre chose, par exemple mes travaux quand je suis à l'école ou mes chroniques quand j'écris pour e-toile. Mais là c'est vraiment étrange parce que j'écoute la fin de la game du Canadiens en même temps que joue Björk dans mes oreilles. Vraiment pas la même ambiance disons!

"I'm a tree that grows hearts, one for each that you take"

J'aime beaucoup cette citation, c'est fort et triste à la fois.

Finalement j'ai changé pour les Cowboys Fringants, mais ce n'est pas vraiment mieux pour l'ambiance. Ça me rend un peu plus nostalgique, j'écoutais beaucoup ce groupe quand j'étais au secondaire, d'ailleurs je ne connais pas grand-chose à leurs albums après La Grand-Messe. Quand j'y pense, c'est le groupe que j'ai le plus vu en spectacle - même plus que les Dresden Dolls!

Bon, tirs de barrage du côté du CH. Changement musical de mon côté, je change de registre avec Daft Punk, chanson Touch it/Technologic. J'ai beaucoup écouté cette toune quand j'ai écris un de mes slams, Technologique, à cause des voix électroniques, ça m'a inspiré, mais ça demeure au final bien différent.
Parlant de slam, je suis en train d'apprendre le dernier que j'ai écris, inspiré des 7 péchés capitaux. Des fois je me dis que je dois avoir l'air folle quand je me promène dans la rue pis que je pratique tout haut mes slams... surtout quand c'est pas nécessairement politiquement correct! Enfin, je me tais quand je croise des gens, mais quand même, je parle toute seule la moitié du temps. J'écris aussi beaucoup dans les autobus. Pas que ce soit vraiment inspirant, seulement c'est là que j'ai du temps. Je travaille beaucoup, j'ai souvent des spectacles ou des réunions, et je me couche tôt comme je me lève tôt le lendemain, alors je dois abandonner mes inspirations nocturnes plus souvent qu'autrement. Je commence sérieusement à être fatiguée de ce rythme de vie, j'ai besoin de mes périodes d'écriture et elles sont de plus en plus restreintes. Depuis que j'ai découvert le slam, l'écriture est tellement plus libératrice parce que ce n'est plus qu'un processus entre moi et mon ordinateur, ou mon papier, ça va au-delà, c'est le partage qui me fait tripper, des fois je me dis que c'est pas sain de se vider les tripes comme ça sur scène devant tout le monde, mais ce n'est pas pire que n'importe quel artiste en général. Quoi que le fait qu'on soit seul devant le micro, juste notre voix, ça rend selon moi encore plus vulnérable. On ne peut pas se cacher derrière un instrument ou un costume. Mais c'est ça qui fait le thrill et qui me fait encore remonter sur scène, malgré toutes les peurs et les hésitations.

Le Canadien a finalement gagné. Et au fond, je faisais trois choses en même temps, pas juste deux!

mercredi, mars 10, 2010

Articles divers...

En travaillant aujourd'hui, je suis tombée sur divers articles que j'ai trouvé intéressants.

Les nouveaux métiers du journalisme

25 faits marketing (en anglais)

Les médias sociaux en voie de remplacer le courriel?

L'ère des femmes à l'identité mouvante

Des trucs pour faire de bons powerpoint (en anglais)

Bonne lecture!

mardi, mars 09, 2010

F pour....

Je me suis rendue compte ce matin au travail, en lisant cet article de Michelle Blanc, qu'hier j'ai parlé de mon meilleur ami qui m'inspire beaucoup, mais que j'ai nullement fait mentions des femmes autour de moi, alors qu'on était la Journée Internationale de la Femme (avec un grand "F"). Honte à moi. Ou peut-être pas finalement. Après tout, l'égalité, les rapports entre les sexes, le rôle de la femme dans la société, ce sont des choses qu'on ne pense peut-être pas régulièrement: ce sont des choses qu'on vit régulièrement en tant que femme. Non pas que je sente des inégalités flagrantes autour de moi (on est quand même une société assez égalitaire au Québec, malgré toutes les failles qu'on peut pointer du doigt), mais je le réalise par exemple au travail alors que les membres de soutien sont des femmes et que la direction est majoritairement masculine. Ou quand on ne prend pas au sérieux quand je veux acheter un appareil photo pour le bureau juste parce que je suis une jeune femme. Malgré toutes ces choses qui peuvent parfois frustrer, je dois remercier mes prédécesseures pour avoir le droit de vote, pour pouvoir porter des pantalons, pour pouvoir aller à l'université, pour ne plus être obligée de me marier avec celui que mes parents auraient choisi. Non mais vous me voyez mariée avec des enfants, à mon âge? Je suis née dans un pays où j'ai le choix, dieu merci!

Si j'essaie de faire l'exercice comme il faut: "Nomme trois personnalités féminines qui t’inspirent…"
Tout d'abord, Amanda Palmer, chanteuse du duo The Dresden Dolls qui mène maintenant une carrière solo. Cette femme a une audace que je n'aurai jamais, principalement parce que je suis davantage pudique qu'elle! Mais bon, aussi parce qu'elle ose autant dans sa musique que son style et parce qu'elle ne craint pas la controverse. Il faut avoir du culot pour faire une chanson sur un "coin-operated boy" ainsi qu'une autre sur un viol chanté sur un air pop trop joyeux. Pour la confiance en soi, elle m'inspire depuis mon adolescence.
Ensuite Agatha Christie, parce qu'au delà de la construction d'intrigues que j'admire, il ne faut pas oublier que ce n'était pas un métier bien vu, écrivaine, à l'époque. Mais bon, c'est vraiment plus l'auteure qui m'inspire que ses disparitions étranges...
Et puis, peut-être moins connue, il y a la taekwondoïste Karine Sergerie, que j'ai rencontré ça doit faire un bon 8 ans de cela, mais dont j'ai suivi la carrière depuis. J'ai été profondément déçue pour elle quand elle a terminé 2e aux Jeux de Pékin, surtout qu'elle avait raté ceux d'Athènes à cause d'une formalité administrative. Un exemple de courage et de persévérance dans l'adversité.

Mais une femme qui m'inspire vraiment, dans la vie courante, c'est ma soeur. Dans toute son imperfection, elle demeurera toujours un modèle de leadership et de confiance. C'est une amie, pas juste une soeur. Et ça, ça ne s'invente pas!

lundi, mars 08, 2010

Timide retour?

Peut-être, je l'ignore.
Enfin, c'est peut-être à force de passer ma vie à parler de médias sociaux, et puis de web 2.0, j'en viens à être constamment connectée et à me chercher quelque chose à faire... Une sorte de besoin d'écrire aussi, je présume. Pourtant, je pourrais aller lire l'anti-manuel de philo de Michel Onfray que j'ai quand même déjà bien avancé, et puis j'ai un lunch à terminer... et puis non, je suis là à reprendre un blog que j'avais complètement abandonné pour des raisons qui me semblent toujours aussi logiques: manque d'intérêt et de temps. Très justifiable bref. Malheureusement, j'arrive mal à justifier bien des choses qui me passent par la tête.

Replonger dans les textes de ce blog m'a fait réfléchir sur mes dernières années, sur le bilan que je souhaiterais en dresser. Mitigé je dirais. J'ai découvert une ville merveilleuse, Sherbrooke, et un art qui m'a réconcilié avec l'écriture, le slam, mais ce fut aussi des moments familiaux difficiles, pour diverses raisons que je n'élaborerai pas ici, et des questionnements personnels sur ma façon de vivre mes relations, en amour ou en amitié. Autant il y a eu beaucoup de moments de solitude, autant maintenant j'ai un réseau social bien rempli...dont je ne peux tester la solidité.
J'ai fini mon cégep en croyant garder le contact avec trois ou quatre personnes: la seule personne qui demeure aujourd'hui de cette époque (ça peut changer ceci dit) c'est mon meilleur ami, et heureusement que je ferais sans lui, mon grand frère d'âme, une personne dont j'admire énormément le courage et la persévérance, qui ne juge pas mais fait réfléchir avec un brin de folie. On en connait trop peu des gens comme cela dans une vie...
Que reste-il du cégep sinon? Beaucoup de souvenirs, la France, les découragements, le thrill de la scène... qui pourtant ne me manque plus vraiment. Ou plutôt je me suis réconciliée avec elle à travers le slam. La scène c'est comme une bête sauvage qu'il faut toujours réapprivoiser, c'est une amante farouche, cruelle et libératrice, c'est ma manière de ne pas me cogner la tête sur les murs quand je me rends compte que le 9 à 5 c'est pas ça la vie que je souhaite, en tout cas pas pour l'instant.
Quand cet instant-là arrivera, est-ce que ça voudra dire que j'aurai perdu l'artiste en moi? Est-ce radicalement contradictoire, le travail de bureau et l'art? J'espère que non parce que sinon je ne sais pas où je m'en vais...
Faudrait peut-être pas que je m'inquiète sur ce point: je sais toujours lire les cartes à l'envers...

-LB

dimanche, mars 07, 2010

nourissez-moi

Ici le blog qui parle tout seul. Nourrissez moi !!!!

Mise à jour - 7 mars 2010, 20h37

Voici le résultat quand on laisse son courriel ouvert chez un ami. Ceci dit, ça m'a rappelé des bons souvenirs, notamment des partys de théâtre, des cours plates de cégep, et même des questionnements sur mon avenir. Après quoi, deux ans de fermeture, plusieurs choses ont changé. Notamment la qualité de mon français! Hehe! Mais c'est surtout étrange de se relire et de se voir vieillir, tranquillement...
Je ne crois pas que je vais maintenir régulièrement ce blog à jour, de toute manière j'ai toujours eu de la misère à le faire depuis sa création. Que puis-je dire qui vaudrait la peine de se retrouver éternellement sur la toile? Peu de choses, j'en ai bien peur. Ou plutôt, j'ai le sens de la censure assez développé, quand il s'agit d'écrire ici du moins - parce que si on compare avec mes slams qui sont, pour certains, assez "trash", c'est sûr que ça serait difficile de faire pire!

Messieurs dames, je vous prie de recevoir mes plus sincères salutations!

-LB