mercredi, avril 28, 2010

Carpe Diem

Je suis en train d'acheter un nom de domaine et un hébergement pour un site web que je vais faire dans le cadre de mon cours de production multimédia. En fait, je suis plutôt en train d'attendre la suite du cours. Un peu long comme processus, mais en même temps c'est utile à savoir.

Changement de sujet: j'ai aucune envie de véritablement parler de cela ici, même si ça me parait assez utile et formateur comme projet.

Plus que quelques jours avant mon départ pour le Saguenay. Je vais participer à la Nuitte de la poésie au Saguenay (et non je ne fais pas une faute de frappe, ça s'écrit vraiment comme ça). J'arrête pas d'en parler à tout le monde, je suis full énervée, je suis certaine que j'en suis vraiment fatiguante, mais bon je profite des moments de bonheur que je peux trouver.

L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe.
-Gustave Flaubert

dimanche, avril 18, 2010

Jam et musique organique

Juste pour Le musicien, je vous partage deux chansons que j'adore dans lesquelles l'orgue est absolument vibrant! Arcade Fire est pour moi un must musical. Les deux chansons sont tirées de l'album Neon Bible.





J'ai vraiment passé un excellent moment avec lui et Nébuleux lors du jam improvisé vendredi pour amasser de l'argent pour l'accueil Poirier. J'aimerais avoir des talents de musicienne, ou avoir une belle voix, mais je vais me contenter de slamer, ce qui est déjà très bien comme ça.
Vivement un autre jam comme celui-là cet été!!

Notons en passant que j'ai reçu pour ma fête (bien qu'elle soit uniquement dans un mois jour pour jour) le dernier album de Karkwa. Je l'écoute présentement, et ça s'annonce superbe! À suivre...

PS: Je n'oublie pas...

vendredi, avril 16, 2010

C'est pour le trajet que je pars

Je suis fatiguée. Épuisée de ma vie. Physiquement, émotionnellement, dans tous les sens possibles, en sens horaire, anti-horaire, perpendiculaire... À une croisée de chemins, il faut faire des choix: à gauche, à droite, tout droit, en bas, en haut, tomber ou avancer, courir ou s'arrêter.
Je me sens dans un escalier: monter demande toujours plus d'effort et de temps que de descendre, mais je suis tannée de toujours retomber plus bas. Tannée d'être sur un pallier à me demander ce que je vais foutre de ma vie, pourquoi j'en suis rendue là, comment, avec qui, où, quand, pourquoi pourquoi pourquoi...

Demander pardon, se mettre à genoux, compter jusqu'à trois et espérer que le nuage noir va être passé. Se relever pour se rabaisser, croire en Dieu et le maudire de nous avoir donner le pouvoir de faire souffrir, cracher sur ses principes et les laver à l'eau de javel, se regarder dans le miroir et n'y voir plus qu'une ombre les yeux baissés.
Mon avis est trop biaisé.
J'aimerais tout déconstruire, n'avoir plus de cœur pour ne plus me l'arracher quand son regard est de la pluie et que je ne peux plus fuir parce que la fuite ne m'a rien donné sinon le moment présent, un chemin de tiraillements et de crochets dans les paumes pour mieux me faire projeter d'un côté ou de l'autre.

J'aimerais que la vie m'avale. Que j'y trouve un peu de lumière, de l'intérieur...

Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d'être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller.

-Jack Kerouac, Sur la route

jeudi, avril 15, 2010

Défoulement musical

J'adore cette chanson, par contre la deuxième version du vidéo-clip qu'ils ont fait ne représente pas du tout le côté wild de cette chanson. La première version, que je vous présente ici, est plus représentative je trouve, quoique moins léchée.
Ça défoule tellement d'écouter ça!

lundi, avril 12, 2010

On n'efface pas...

"Les regrets, ce n'est que de la rature : on n'efface pas."

J'aimerais pouvoir revenir en arrière, de quelques jours, de quelques mois, de quelques années quand j'ai commencé ce blog. Ma vie était simple et heureuse, criss que j'aurais dû m'en rendre compte.

Des fois on ne veut rien voir...

Je n'ai jamais voulu niaiser qui que ce soit, mais maintenant quoi que je dise je suis comme celui qui a trop crié au loup et qui se fait manger quand le loup est vraiment là parce que plus personne ne l'écoute. Je suis seule et faut que j'assume. Fac je marche, tête baissée, détruite, mais je marche.

"Et c'est ainsi que j'avance
faisant un pas
puis un autre encore [...]
dans la poussière
dans l'inconnu
tenant ma peur d'une main
et ma soif de l'autre"

Oh et puis tant qu'à être dans les citations, voici un poème d'Éluard qui vient de me frapper...

Nudité de la vérité

Le désespoir n'a pas d'ailes,
L'amour non plus,
Pas de visage,
Ne parlent pas,
Je ne bouge pas,
Je ne les regarde pas,
Je ne leur parle pas
Mais je suis bien aussi vivant que mon amour et que mon désespoir.

vendredi, avril 02, 2010

Les aurores sherbrookoises

J'ai un peu le coeur dans la flotte ce matin. Trop de cafés tard hier soir/nuit, et de la bière en plus, je crois que c'est un mauvais mix. Un peu en compote parce que j'ai pas beaucoup dormi, couchée à 4h et réveillée à 10h. Plus capable de dormir, donc je travaille sur mon rapport de stage, ce qui en soit est une très bonne chose.
J'écoute encore Étienne d'août... je devrais vraiment m'acheter l'album Trompe l'oeil, décidément.

Je soupe peut-être avec une amie ce soir, L'amoureuse comme l'appelle Nébuleux. C'est important pour moi d'avoir des amis comme elle, ça me permet de ne pas virer complètement folle ni émotionnellement en chute libre.
Hier c'était le slam. Toute la semaine j'avais attendu ce moment, pour plusieurs raisons. Conclusion: j'ai hâte de slamer de nouveau! Le mois prochain, à la demi-finale, je vais éclater. Et ce n'est pas suffisant comme commentaire: je vais pas juste essayer, je vais le faire. Mes textes sont sur la coche (peut-être pas autant que Technologique ou celui sur mon pere, mais quand même), alors je me rends en finale, un point c'est tout. J'ai parfois de la difficulté à prendre les compliments, mais si je n'ai pas assez confiance pour croire que je mérite ma place, c'est moi qui me met dans une mauvaise position. Et ça serait stupide.

Je vais écouter Slumdog Millionnaire ce soir. On va voir si ça en valait la peine.

Sur ce, je retourne à mon rapport de stage.

jeudi, avril 01, 2010

Décompte

Dans 20 minutes, je suis en congé pour 4 jours. Ce soir, slam et du plaisir en perspective... ou en tout cas je le souhaite, pour une fois que je me lève pas à sept heures le lendemain et que je ne finirai pas la soirée en me sentant coupable de veiller trop tard.
J'ai 20 ans, très bientôt 21, et oui je me sens coupable de veiller tard parce que j'ai un rythme de vie certes chargé mais pas très digne des folies qu'on attribue souvent aux personnes de mon âge.

Dans 10 minutes, je vais respirer de l'air frais et non me sentir surchauffé dans mon bureau, qui est en fait un ancien débarras du concierge... pas très glorieux, mais heureusement j'ai des fenêtres!

Dans 5 minutes tout est terminé je n'aurai plus mal au pieds et peut-être je vais pouvoir écrire mon slam sur Sherbrooke, mon rapport de stage, peut-être je vais pouvoir vivre un peu, je veux surtout décompresser, c'est à ça que ça sert des congés, non? arrêter de me faire chier et essayer d'être heureuse, bordel ou est-ce que j'ai mis la recette, je le sens, au creux de ma main, ça bat, doucement, mais ça bat...